NOBODY’S WATCHING – La quintessence de la tragédie 

New York, ville majestueuse, ville de lumière, gigantesque machine à broyer les âmes. Voyage au cœur de la capitale de l’excès où les hommes se perdent et où les...

New York, ville majestueuse, ville de lumière, gigantesque machine à broyer les âmes. Voyage au cœur de la capitale de l’excès où les hommes se perdent et où les vies se brisent. Ce film, c’est une course effrénée à la recherche du succès dans un New York idéalisé, c’est le mur du vrai et le choc de la réalité.

ll est très difficile de rester impassible devant Nobody’s Watching. Incompréhension, dégoût, tristesse, compassion et parfois même colère se succèdent durant la (très) longue heure et quarante minutes de film durant laquelle nous suivons Nico, plein de rêves et de bonnes intentions, dont on ne comprend pas immédiatement ni ce qu’il fait là, ni qui il est. D’ailleurs, on apprendra son prénom qu’au bout d’une bonne demi-heure de film.

FASCINANTE INCOMPRÉHENSION… 

Nico est baby-sitter… Non, acteur. Il vit en colocation… Mais il a son petit appartement à lui. Enfin tout cela n’est pas très clair au départ. Arrivé de Buenos Aires, où il était acteur dans une série à succès, il débarque à New York pour tourner dans un film qui lui promet une carrière internationale. Seulement, le projet piétine et il est rapidement contraint à faire des petits boulots, à voler et surtout à mentir à ses proches qui le voient déjà en haut de l’affiche.

À certains moments, la tristesse et la compassion laissent place à la colère, car sans le dénouement tragique de ce drame romantique, on a tendance à se demander ce qui peut bien retenir Nico à New York et le pousser à s’obstiner sur une voie dont on comprend, dès le départ, qu’elle est sans issue.

TRAGIQUE SANS RELÂCHE 

Nobody’s Watching est une tragédie (c’est positif), terrible et totalement désespérée, dont le dénouement vous laissera un goût amer. Dans ce film, il n’y a aucun d’espoir, aucune résolution, et cette absence a des airs de morale. Là est le gros défaut de ce long-métrage. Le message qu’il veut faire passer n’est pas très clair. 

DANS L’ŒIL DU CYCLOPE ? 

« Il en faut peu pour être heureux, il faut se satisfaire de ce que l’on a et ne pas prendre de risques. » Est-ce ça, le fameux message renvoyé par Nobody’s Watching ? Sûrement non. Malheureusement, c’est ce que l’on comprend et c’est fort dommage car, autrement, vivre la déchéance de Nico et l’accompagner dans sa chute est une expérience incroyable et émouvante.

Malgré tout, le dénouement douteux de cette œuvre passionnante, ne nous empêchera certes pas d’acheter le DVD qui sort le 6 novembre.

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