Communiqué : GreyPRIDE se mobilise !

Depuis le début du confinement, le 17 mars dernier, les personnes âgées, en EHPAD et à domicile, restent les grandes oubliées de la crise sanitaire du Covid-19. Pour pallier...

Depuis le début du confinement, le 17 mars dernier, les personnes âgées, en EHPAD et à domicile, restent les grandes oubliées de la crise sanitaire du Covid-19. Pour pallier à ce manquement, le collectif GreyPRIDE se mobilise pour leur venir en aide en sept points.

#1 : «Les vieux» ça n’existe pas, un raccourci pour dire que ce n’est pas une catégorie à part.

Comme le constate GreyPride, Etre vieux, ce n’est pas une identité, ce n’est pas un délit, ce n’est pas une maladie. Ce sont des hommes et des femmes qui ont besoin de notre soutien mais que l’on ne doit pas réduire à des objets de soins.

Reprenons un discours militant, un discours de citoyen pour exprimer dans quel environnement nous voulons vieillir. Ne laissons pas aux politiques, au monde médical, aux entreprises les décisions qui concernent notre propre avenir.

#2 : sexe, orientation sexuelle vieillesse, GreyPRIDE envoie en l’air les préjugés !

Parler de sexualité, de besoins affectifs, c’est respecter l’identité des personnes âgées, leur l’intégrité, leur altérité. Prendre en compte leurs désirs et leur histoire permettent de mieux nous rapprocher d’eux.

Pour conserver le désir de vivre, nous devons respecter tous les champs du désir des personnes âgées même si la pression sociale et les représentations transforme les vieux en objets de soin asexués.

#3 : comment demander à tous les salariés de ce secteur d’être bientraitants, s’ils sont eux-même maltraités ?

Les salariés qui interviennent soit au domicile de personnes âgées, soit dans une institution d’accueil (EHPAD, résidence…) sont pour la plupart dans une situation de souffrance au travail et subissent une absence de reconnaissance sociale.

N’attendons pas que par lassitude, par fatigue, par absence de moyens toutes ces personnes finissent par quitter ce secteur. Reconnaissons leur travail à leur juste valeur.

#4 : repenser le maintien et l’accompagnement au domicile

Rester et mourir chez soi devrait être un droit. Pour cela il faut imaginer des plateformes de proximité qui permettent d’organiser et de coordonner tous les intervenants au domicile en s’adaptant progressivement à l’autonomie de la personne et en respectant ses choix jusqu’à sa mort.

#5: favorisons l’émergence d’habitats à taille humaine, pour vivre avec des personnes avec lesquelles nous avons des affinités

Il est impératif d’abandonner le modèle des établissements regroupant des centaines de personnes âgées. Ce modèle n’est dicté que par les contrôleurs de gestion qui souhaitent en faire des centres de profits rentables.

Privilégions le choix de chacun à vivre où il souhaite, avec les personnes de son choix pour un coût raisonnable. Mettons des couleurs dans l’habitat, les couleurs de nos vies !

#6 : L’isolement est le premier facteur de risque lorsque nous vieillissons

L’époque actuelle nous fait cruellement comprendre ce que signifie vivre dans un monde sans contact, sans pouvoir rendre un dernier hommage à ceux qui meurent…

Nul besoin de professionnels pour remédier à l’isolement ! Nous pouvons tous faire quelque chose, en étant attentif et en leur consacrant un peu de notre temps.

#7 : Écouter les choix des personnes est la priorité d’une démarche respectueuse de la fin de vie

Nous ne devons pas devenir seulement un vieux, mais rester une personne avec son histoire, ses choix, sa sexualité, ses peurs et ses désirs.

Plus d’infos :

Vous souhaitez adhérer à la cause de GreyPRIDE ? Alors, remplissez le formulaire du collectif LGBTQI+ français.

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