Flavien Esmieu

Flavien Esmieu, l’homme du mois de Qweek

Danseur, interprète et chorégraphe, Flavien Esmieu débute sa carrière artistique en 2012. Pendant huit ans, le jeune artiste exerce sa passion au sein de compagnies artistiques avant de s’engager...

Danseur, interprète et chorégraphe, Flavien Esmieu débute sa carrière artistique en 2012. Pendant huit ans, le jeune artiste exerce sa passion au sein de compagnies artistiques avant de s’engager en free-lance. Aujourd’hui, il peut exprimer pleinement sa création et se produire davantage sur scène.

« Je serai danseur ». Originaire de Risoul (Haute-Alpes) Flavien Esmieu se passionne très jeune pour la danse. « En tant que spectateur, j’ai vu le plaisir que pouvait procurer la danse et j’ai voulu être sur scène », confie le jeune artiste, qui comprendra plus tard « le pouvoir d’expression de la danse sur scène ». Au début, ses parents hésitent à l’inscrire à des cours de danse, par crainte du regard des autres, mais ils finissent par intégrer une école de danse. « Mes parents ont toujours tout fait pour que, mes frères et moi, nous nous sentions bien dans notre peau et soyons épanouis », exprime-t-il.

Lorsqu’il sort du conservatoire national supérieur de danse à Lyon, quelques années plus tard, Flavien Esmieu entre dans la compagnie londonienne, Balletboyz. Il parcourt le monde pour des tournées et rencontre des artistes talentueux. De retour en France, il intègre le CCN Ballet de Lorraine à Nancy et connaît le même succès. Pourtant, le jeune ressent peu à peu une envie intense de se lancer dans une carrière solo, souhait qu’il réalise très rapidement. Cette année, le danseur a pu se produire sur les scènes de Budapest et New-York. Et, il ne cesse de se réinventer, entre création de pièces chorégraphiques et prestations, pour lesquelles il se confie aujourd’hui.

© Mike Esperanza

Flavien, la danse est, pour toi, un moyen de …

… m’exprimer par le corps, ce qui m’offre la plus grande liberté d’expression. Le geste s’impose naturellement à moi lorsque je danse et particulièrement quand je chorégraphie. Cette pratique corporelle intense me permet d’être en forme et fit, et m’apporte un certain équilibre mental.

Lorsque je danse, je n’ai plus l’impression d’être le Flavien de la vie de tous les jours. Emporté dans une sorte de bulle, j’ai l’impression d’être au plus proche de moi même.

Des personnes vous ont-elles inspirées dans la danse ?

Certains chorégraphes et danseurs m’inspirent énormément, oui, parmi Olivier Dubois (avec qui j’ai eu la chance de travailler), mais aussi Damien Jalet, Crystal Pite et Alexander Ekman, avec lesquels j’aimerais collaborer.

Après, les personnes que j’ai pu rencontrer et avec lesquelles je me suis lié d’amitié tout au long de ma carrière m’ont beaucoup apporté par leur talent et leur générosité, notamment Marc, ma muse (sourires).

© Josh Auke

Par votre approche à la danse, vous êtes un homme qui exprime sa « féminité » intérieure. Est-ce là une manière de casser les codes ?

Mon approche de la danse est davantage artistique. J’exprime ce que je ressens en toute neutralité et ne pense donc pas que ca soit une expression du genre. Si elle est incluse dans mon travail, c’est que le ou la chorégraphe l’a apporté.

J’ai toujours vécu entouré par des personnes ayant une large ouverture d’esprit et n’ai jamais eu à briser des codes. Je me rend ainsi compte de la chance que j’ai eu à ne pas me préoccuper de ces questions là.

Vous êtes également un modèle photo. La danse et la photo sont-elles complémentaires dans votre manière de vous exprimer ?

La photographie m’amuse beaucoup, oui. Ce qui est intéressant, c’est que la photo permet de capturer une gestuelle alors quand la danse ne le permet pas. D’autant que j’aime l’idée de la pause dans l’énergie de la danse.

© Pablo Di Francesco

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