Centre d'archives LGBTQI+

Centre communautaire : Collectif Archives LGBTQI+ réitère son appel

Dans une tribune pour Libération, Collectif Archives LGBTQI+ a relancé son appel pour la création d’un centre communautaire. Cette initiative intervient quelques mois après une première alerte, en septembre...
Centre communautaire

Dans une tribune pour Libération, Collectif Archives LGBTQI+ a relancé son appel pour la création d’un centre communautaire. Cette initiative intervient quelques mois après une première alerte, en septembre 2020. 

Plus qu’urgent ! Dans une tribune pour Libération, Collectif Archives LGBTQI+ a réitéré son appel pour la création d’un centre communautaire. Il pointe la nécessité de mettre en place cette structure là où les institutions traditionnelles ont oublié de recenser l’histoire LGBTQI+. “Ce lien intime entre les communautés LGBTQI et les structures qui prennent en charge leur histoire et leur mémoire publique est crucial pour la production de connaissances originales, crédibles et richement détaillées sur le passé LGBTQI.”, peut-on lire dans la lettre ouverte. L’organisation associative pose ainsi quatre objectifs : documenter les textes, les mettre à disposition des chercheur.euse.s, soutenir leur production et leur diffusion, créer une mémoire publique.

Un engagement de longue haleine

Cette initiative est la conséquence de cinquante années de revendications, qu’ont rapidement repris la communauté LGBTQI+ en France. Ainsi, Collectif Archives LGBTQI+ voit le jour en 2017 avec un objectif clair : « œuvre[r] pour la création d’un centre d’archives LGBTQI+ communautaire et autonome à Paris Île-de-France”. Rapidement, il réunit une vingtaine d’associations et des spécialistes pour sauvegarder nos mémoires, écrire nos histoires, transmettre nos cultures. 

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Deux ans plus tard, Collectif Archives LGBTQI+ donne la parole à ses homologues étrangers dans un projet vidéo. De Berlin à Londres, ils ont démontré l’importance de créer un tel centre pour conserver des traces de l’histoire. “Il faut que les récits des personnes LGBTQI soient documentés parce que nous avons toujours été là.”, a confié Veronica McKenzie, membre du projet Haringey Vanguard, à Londres. Cette action sert de base pour leur demande auprès de la Mairie de Paris, en septembre 2020 et celle d’aujourd’hui.

Travailler main dans la main

Collectif Archives LGBTQI+ a requis l’indépendance concernant la prise en charge du projet jusqu’à sa toute fin. Pourtant, il souhaite la mise en place d’un dialogue productif entre les différents acteurs du projet. “Dans beaucoup de pays, les centres d’archives LGBTQI reçoivent des financements, bénéficient de ressources et d’aides techniques de la part de l’Etat, de régions, de municipalités et autres organismes publics. Des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche ont construit des partenariats innovants avec ces centres d’archives en mettant à leur disposition des lieux et du personnel nécessaires pour assurer leur fonctionnement.”, précise le collectif pour justifier la légitimité de son appel. 

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