
Ma Famille à Moi, Coup de fil et Je suis Désiré … Cette année, le festival Nikon a mis à l’honneur trois projets LGBT+ dans son importante vitrine de courts-métrages LGBT+ en compétition. A cette occasion, Qweek a décidé de les illustrer.
Ma famille à moi, Romain Poli

« Ca y est ! Elle s’est enfin endormie. », dit Rémi à l’attention de son conjoint, Léo. Sur cette phrase, Ma Famille à moi met en abîme la vie d’une famille homoparentale. Au rythme des séquences, Romain Poli, le réalisateur du film, passe au crible et sans cache les moments de joie, comme les aléas, du couple avec leur petite fille : déménagement, premier jour d’école, désaccords, moment à deux. « J’avais envie de montrer une famille homoparentale qui est comme les autres, touchante, mignonne et bienveillante », confie-t-il. Un message positif et de toute beauté pour un de ces courts-métrage LGBT+.
Autour du film : « Tout n’est pas homophobe, il y a aussi de la bêtise et un réel manque d’information. Avec ce court-métrage, j’ai voulu prendre le problème à l’inverse pour mieux sensibiliser les personnes qui ont des a-priori. »
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Coup de fil, Mathieu Hautot

Tout commence par un étrange coup de fil. Au domicile conjugal, un homme prépare ses valises pendant que son mari, assis sur le canapé du salon, est pris d’un sentiment d’inquiétude. Le lendemain, une femme leur annonce une nouvelle impromptue : ils ne vont pas avoir un, mais deux enfants. « Avec Coup de fil, j’ai souhaité introduire la toute première génération de parents homos à pouvoir adopter, cinq ans après l’application du mariage pour tous », confie Mathieu Hautot, réalisateur du film. Haletante et mystérieuse entre toutes, la scène finale immortalise les prémices d’une nouvelle vie. Magnifique.

Son message aux parents qui souhaitent adopter : « Tenez le coup ! Les démarches d’adoption, c’est du temps et de l’endurance. Alors, gardez cette petite lueur d’espoir et dites-vous qu’un jour ça marchera. »
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Je suis Désiré, Julien Glories

Le film s’ouvre sur un interrogatoire entre une psychologue et son patient. Une première question est posée, sans que nous ne connaissions la raison : « Comment vous-êtes-vous rencontrés ? » Un important flashback autour du couple se met alors en place et, rapidement, l’objet de l’entretien prend tout son sens : l’adoption d’un premier enfant. « Ce film parle aussi de la diversité, l’évolution d’un couple, le désir de fonder un foyer, l’engagement, et surtout la famille. », confie Julien Glories, réalisateur du film A son point culminant, Je suis Désiré y porte un message final poignant : « Ce sera tellement plus simple pour nos enfants que ce seront eux qui nous l’expliqueront ». Sublime.
La petite anecdote sur le film : « Au début, l’enfant qui interprète Désiré a fait son timide, puis a joué avec Trésor et Cédric (les papas)… On a alors pris discrètement la caméra. Le petit a dit les phrases du scénario avec une grande aisance. En moins de deux heures, la scène était bouclée. »
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