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#Metoogay : l’Inter-LGBT prend les devants

L’Inter-LGBT a annoncé la création d’un groupe de parole pour les victimes de violences sexuelles, jeudi 4 février. Cette initiative entend être une réponse concrète au phénomène #Metoogay.  Fin...

L’Inter-LGBT a annoncé la création d’un groupe de parole pour les victimes de violences sexuelles, jeudi 4 février. Cette initiative entend être une réponse concrète au phénomène #Metoogay. 

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Crédit photo : #Metoogay

Fin aux injustices ! A Paris, l’Inter-LGBT a mis en place un groupe de parole pour les victimes de violences sexuelles, jeudi 4 février. De cette initiative, la visée, altruiste, est claire : inclure toutes les “personnes qui s’identifient comme gaies et/ou HSH, indistinctement cisgenres, transgenres et/ou non-binaires.”. “Il se réunira en non mixité choisie, c’est-à-dire que seules les personnes concernées par les violences sexuelles seront admises aux rencontres.”, précise l’association locale, précisant par là que l’accès au groupe, privé, n’est pas uniquement réservé aux adhérent.e.s. Incroyable engagement en faveur de #Metoogay ! 

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Depuis janvier 2021, #Metoogay ne cesse de libérer la parole des victimes de violences sexuelles sur les réseaux sociaux. A la genèse de ce phénomène, le témoignage de Prunille, agressé sexuellement par l’élu parisien Maxime Cochard en octobre 2018, a mis le feu aux poudres de ce fléau.  “Je considère qu’ils ont profité de ma jeunesse, de ma naïveté, du fait qu’en raison de problèmes familiaux je n’avais pas vraiment d’endroit où dormir, de leurs responsabilités au sein du PCF pour avoir des relations sexuelles non consenties avec moi.”, avait-il alors exprimé sur Twitter. Dès lors, l’histoire du jeune homme inspire d’autres victimes, qui livrent à leur tour l’agression dont ils ont été victimes … jusqu’à ce jour. Aujourd’hui, l’Inter-LGBT entend se poser en défenseur de ces personnes.

Des actions, mais…

En réaction à cette libération de la parole, le gouvernement a commencé à prendre des mesures contre les violences sexuelles. A ce titre, l’allongement du délai de prescription et l’établissement d’un âge pivot à 15 ans pour le consentement. En société, les activistes, qu’ils soient féministes ou LGBTQI+, ont dénoncé l’outrance et l’injustice de telles mesures, loin d’être suffisantes. Se penchant sur le cas des auteurs de ces crimes, l’exécutif a mis en place un numéro dédié à destination des pédophiles, ce qui n’est toujours pas assez …

Plus d’infos : 

Pour rejoindre le groupe de parole de l’Inter-LGBT, adressez une demande par mail à : [email protected]

Association

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