Agnès Cerighelli

Paris : Agnès Cerighelli comparait encore pour homophobie

Agnès Cerighelli comparaît au tribunal correctionnel de Paris pour homophobie, lundi 1er mars. Une affaire qui vient s’ajouter à ses nombreuses attaques envers la communauté.  Retour à la barre...

Agnès Cerighelli comparaît au tribunal correctionnel de Paris pour homophobie, lundi 1er mars. Une affaire qui vient s’ajouter à ses nombreuses attaques envers la communauté. 

Agnès Cerighelli

Retour à la barre ! Lundi 1er mars, Agnès Cerighelli comparaît pour “harcèlement homophobe” et “diffamation”, au tribunal correctionnel de Paris. En cause, la femme politique a critiqué le travail du photographe Olivier Ciappa, qui illustre “la diversité des familles françaises”. “Agnès Cerighelli a construit sa carrière politique en diffusant des propos de haine contre les homosexuels sur les réseaux sociaux.”, a souligné Etienne Deshoulières, avocat des associations Stop homophobie et Mousse, qui suit de près chacun des procès visant la femme politique, sans exception. 

Des antécédents LGBTphobes

Agnès Cerighelli n’est pas étrangère aux attaques à caractère LGBTphobe. En 2019, la femme politique a enchaîné les tweets à l’encontre de la communauté. Fin mars de cette année-là, elle a notamment fait un parallèle controversé entre le port de l’étoile de David et les couleurs du drapeau arc-en-ciel. “En 1941, le nazi Heydrich impose à tout juif de plus de 6 ans de porter l’étoile de David sur son vêtement. En 2019, la secte LGBT impose à tous ses membres de porter un pansement arc-en-ciel sur le visage pour afficher son prosélytisme et son communautarisme sexuels. Honteux !”, écrit l’ancienne membre de LREM. Elle sera d’ailleurs poursuivie pour ces faits par le parquet de Versailles, en février 2020. A ce titre, la femme politique sera condamnée à verser près de 6000 euros d’amende, dont 1600 aux cinq associations à l’origine des plaintes. 

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Ne s’arrêtant pas là, Agnès Cerighelli pousse plus loin encore. En juin 2019, elle assimile le travail du photographe Olivier Ciappa à une promotion de la GPA. “Ce couple #LGBT est criminel. Il a acheté illégalement un ovocyte à l’étranger puis a loué un ventre féminin pendant 9 mois, et a ensuite délibérément privé une petite fille de sa maman. Il se vante maintenant sur Twitter d’avoir violé la loi FR qui interdit la #GPA. Honteux !!!”, fustige-t-elle, mentionnant à demi-mot l’auteur de l’acte qu’elle dénonce, le photographe lui-même. Aujourd’hui, elle comparaît une nouvelle au Tribunal Correctionnel de Paris et devrait connaître son verdict le jour même. 

Attaque des ex-alliés LREM

En fin de semaine dernière, Agnès Cerighelli a été condamnée pour diffamation contre l’actuelle secrétaire d’État chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa. Dans quatre tweets datés de 2019, elle lie le membre du gouvernement à “des pédo-satanistes”. Pour ces faits, la femme politique va devoir verser 3500 euros d’amendes et a l’obligation de retirer les posts. 

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