Cover : Damien, un modèle qui a le fetish dans (et sur) le corps

Natif de la banlieue parisienne, Damien, cover boy de Qweek, n’a jamais segmenté son cheminement. À peine a-t-il découvert son homosexualité qu’il s’est tout passionné pour le fetish. De...

Natif de la banlieue parisienne, Damien, cover boy de Qweek, n’a jamais segmenté son cheminement. À peine a-t-il découvert son homosexualité qu’il s’est tout passionné pour le fetish. De la tenue sportswear à la combi en cuir, le modèle de 23 ans. Aujourd’hui, le jeune homme est bien connu du milieu, puisqu’il a été Mister Sportswear France en 2018 et qu’il préside l’association Kiff&Gear. Il en parle avec nous et nous révèle d’autres choses aussi.

Vous êtes un véritable amoureux du fétichisme. Qu’est-ce qui vous attire tant dedans ?

Son côté sensuel, charnel et sexy, qui laisse libre cours à l’imagination de chacun. Le fétichisme peut être lié selon les goûts à une grande diversité de pratiques BDSM. Ce qui permet de s’amuser et de s’épanouir de diverses façons. Pour ma part, du moins. Tout cela à condition de le faire de manière sécuritaire et consentie évidemment, car le plaisir passe aussi par la santé sexuelle.

C’est cela que vous essayez de montrer en tant que modèle (et comme cover boy), non ?

Effectivement. Après, c’est avant tout pour le plaisir (des yeux) que je fais ça et pour le partage avec ma communauté. On vit actuellement dans une société où beaucoup de choses sont véhiculées par l’image et notamment la communication. La photo est donc une manière de faire la promotion du fétichisme. 

Cet univers est-il ce qui vous passionne le plus ?

Plus que ça, ce sont les hommes que j’aime ! Je suis un peu un caméléon qui se fond dans n’importe quel milieu. J’adore rencontrer de nouvelles personnes, sortir avec mes proches, faire la fête, créer des liens et provoquer des échanges, organiser des rendez-vous… La preuve en est ! Je suis passé d’un métier où je servais des gens à une activité où je les aide, les informe et les conseille. 

Sur le volet associatif, justement (vu que vous en parlez), où en êtes-vous ?

J’ai décidé de lancer avec quatre amis un collectif fetish sportswear/ sneakers, récemment : Kiff&Gear. Le but est d’organiser des événements conviviaux pour les kiffeurs de sportswear, baskets et de chaussettes, à Paris et en région. Le premier apéro a eu lieu en juillet et a été un succès. On travaille actuellement sur la communication et les partenariats à venir, j’ai hâte ! 

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Sinon je suis également membre d’autres associations et au quotidien j’officie en tant que chargé de prévention chez ENIPSE. Vous pouvez notamment me retrouver au quotidien dans les établissements partenaires de l’association (saunas, bars, etc.) où nous proposons de l’information, un dépistage rapide du VIH et/ou de l’hépatite C et même un parcours simplifié pour initier un suivi PrEP. 

Avez-vous quelques projets pour la suite ?

Des aspirations, plutôt. En parallèle de Kiff&Gear au niveau français, je souhaite militer pour l’unité et la solidarité européenne de la communauté, pour plus de visibilité et pourquoi pas de l’agrandir en repoussant les frontières. Et ce, pour que, peut-être, je puisse organiser une grosse soirée sportswear internationale, un jour, réunissant un millier de mecs. (Rires) 

Plus d’infos :

Retrouvez également l’article Cover dans le nouveau numéro de Qweek disponible en ligne sur Calaméo, et dans les établissements partenaires à Paris.

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