Le Mans : Le Refuge, c’est malheureusement fini

La délégation du Refuge, basée au Mans, a remis la démission de l’intégralité de l’équipe, mercredi 28 avril. Une annonce qui en dit long sur la mauvaise situation que...

La délégation du Refuge, basée au Mans, a remis la démission de l’intégralité de l’équipe, mercredi 28 avril. Une annonce qui en dit long sur la mauvaise situation que connaît la fondation depuis quelques mois.

Le Mans

L’annonce sonne comme un énième coup de fouet dans l’accompagnement des jeunes… Dans Le Mans, les huit bénévoles du Refuge ont tous démissionné de leurs fonctions, mercredi 28 avril. Pour justifier cette décision, le représentant de l’antenne locale, Michel Bourigaud, n’a pas mâché sur les nouveaux responsables, à commencer par le président (par intérim), Michel Suchod. “Si vous émettez la moindre opinion divergente, c’est la porte. Or le bénévolat doit rester un plaisir.” estime-t-il à Ouest-France, parlant ainsi de tentative “coup d’état” et de “management digne d’une world compagnie”. “Je mesure l’impact que peut avoir notre départ sur les jeunes du Refuge. Nous pensons fortement à eux, mais la situation que nous vivons actuellement n’est plus supportable.”, poursuit-il.

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Depuis le départ du président historique, Nicolas Noguier (qui s’implique dans une nouvelle cause, Famille au grand coeur), que l’ancien délégataire du Mans voit comme “un départ forcé”,, les exclusions de ses soutiens se sont enchaînées. Le conseil d’administration a exigé de Sabrina Askelou ou encore de Frédéric Gal de quitter Le Refuge immédiatement. Les initiatives, alors en berne, ont semblé montrer le renoncement de nombreuses personnalités dans le soutien apporté au Refuge : Muriel Robin, Christophe Beaugrand, Kévin Elarbi, etc. Aujourd’hui, c’est à présent au tour de Michel Bourigaud de partir. Ce dernier, restant soucieux de l’accompagnement des jeunes, conservera ses fonctions au sein du collectif TouSEXplique 72, avec la gestion d’un appartement. “Une demi-douzaine de jeunes ont été accueillis.”, justifie-t-il d’ailleurs.

Une perte du monopole ?

Depuis sa création en 2003, à Montpellier, Le Refuge a jusqu’à présent été le leader dans l’accompagnement des jeunes LGBTQI+ en France (Métropole et DOM-TOM). Aujourd’hui en pleine fracture, certains activistes semblent vouloir avoir la main mise sur ce volet, en particulier à Paris. En effet, la récente tribune, publiée sur Têtu, pointe du doigt la fondation et clame leur volonté ferme d’accompagner les enfants de la communauté. Joël Deumier et Flora Bolter (Fiertés en commun), Yohann Allemand (Association des ancien.ne.s du Refuge), Laurence Vanceunebrock (députée de l’Allier) ou encore Arnaud Alessandrin (Sociologue), pour n’en citer que quelques-un.e.s. Ce qui semble en dire long sur leurs intentions…

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