Paris : le départ de la pride promet d’être historique

Cette année, la marche des fiertés va commencer à la banlieue proche de Paris. Un parfait moyen de démontrer l’importance d’inclure tou.te.s, en vue des régionales et des présidentielles....

Cette année, la marche des fiertés va commencer à la banlieue proche de Paris. Un parfait moyen de démontrer l’importance d’inclure tou.te.s, en vue des régionales et des présidentielles.

Du jamais vu dans l’histoire ! Au départ de Pantin (Seine-Saint-Denis), la mobilisation va voir grand dans l’alliance avec les personnes LGBTQI+ à proximité de Paris, le 26 juin prochain. « Nous voulons en profiter pour déconstruire les préjugés sur les banlieues et mettre en avant les associations de Seine-Saint-Denis qui font un gros travail. Nous n’avons pas de doute que la Marche sera très bien accueillie. », a confié Matthieu Gatipon-Bachette, porte-parole de l’Inter-LGBT, à TÊTU

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En somme, c’est un parfait moyen de compenser le manque de chars et donc de festivités… contrairement aux années précédentes. Et ce, « pour pouvoir respecter les mesures sanitaires ». En fin de journée, le mouvement arrivera à la Place de la République, lieu de clôture par excellence depuis de nombreuses années. 

Une manifestation politisée

À un jour du second tour des Régionales, le message des militant.e.s s’adressera notamment aux candidats encore en lice. Transports, lycées, développement économique et subventions à la culture figureront entre autres choses dans les revendications. « La région doit se battre contre les discriminations. Les élections sont particulièrement importantes sur les sujets LGBTQI+. », a poursuivi le représentant de l’Inter-LGBT. Ensuite, et ce à un an des Présidentielles, les questions relatives à la loi bioéthique (qui comprend la PMA pour toutes), aux thérapies de conversion, mais aussi au VIH seront au coeur de la marche. 

Fiertés LGBTQI+

Une autre mobilisation, plus réfractaire

Toujours à Paris, les jeunes activistes vont également célébrer les fiertés LGBTQI+, une semaine avant l’Inter-LGBT. Et ce, pour mieux les viser. « [Les responsables] de l’Inter-LGBT sont quasiment tous blancs ». Dans un communiqué, la présidente de BAAM Paris, qui sera présente pour ce rassemblement, a notamment cité un épisode où l’organisation parisienne a refusé de mettre une musique zouk, parce que « pas assez rythmée ». Sans parler de sa position imprécise sur la situation des migrant.e.s de son absence de mots… 

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En second lieu, les collectifs participants (BAAM, Act-Up, Divines LGBTQI+, Acceptess-T et Solidaires) ont pointé du doigt le pinkwashing qui s’exerce dans les relations liant l’institution activiste et le milieu capitaliste. Coca-Cola, Air France, Orange et Mastercard, pour n’en énumérer que quelques-uns. « [Ces] grands groupes [ne sont] pas compatibles avec la lutte LGBT et antiraciste. », martèle Pierrette Pyram, membre de Divines LGBTQI+. « Air France illustre les causes LGBT+ dans ses campagnes de pub et est présente aux marches, mais derrière s’en tamponne de savoir qui elle expulse. », ajoute Héloïse, pour 20 minutes.

Agenda gay de Paris

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