Marcus

Marcus, un homme (im)parfait, mais bien dans son corps

Âgé de 42 ans, Marcus est aide-soignant à Toulouse. Depuis mars dernier, il est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Alors, dès qu’il a du temps...

Âgé de 42 ans, Marcus est aide-soignant à Toulouse. Depuis mars dernier, il est en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Alors, dès qu’il a du temps libre, il partage la confiance qu’il a en son physique et en sa personnalité avec ses abonnés, ainsi que ses passions. Portrait.

À peine jette-t-on un œil aux six premières photos de son feed que nous voyons un Marcus bien dans sa peau, fier et sérieux (avec ses lunettes). Loin d’être anodine, cette confiance lui vient de ses expériences de vie, qu’il sait utiliser pendant cette crise sanitaire… malgré les difficultés. « Depuis plus d’un an, on reçoit les cas graves de la Covid-19. Au début, je le vivais plutôt bien, mais là, on est essoufflés. », déclare le quarantenaire. « Pendant un temps, ça va mieux, puis ça repart. Dès lors, on arrive à un stade où on ne voit plus le bout du tunnel. », poursuit-il. 

Retrouvez aussi : FLAVIEN ESMIEU, L’HOMME DU MOIS DE QWEEK

Quand il est en repos, l’homme de 42 ans passe une partie de ses journées sur Instagram, où il partage du contenu et communique avec ses abonnés. « [Pendant les confinements], ça a été un exutoire et un moyen d’avoir une sorte de vie sociale virtuelle. », raconte-t-il. Cependant, ses publications ne reflètent pas totalement qui il est, c’est juste un aperçu, notamment sur sa passion des voyages et de la photo. Sur sa seconde activité, c’est d’ailleurs une façon de montrer « qu’on peut plaire sans être parfait, [mais aussi] d’inciter à faire ce type de clichés et à oser être devant l’objectif ». Un bien bel altruisme, en somme. 

Un grand amoureux

Soucieux de prendre soin de lui et toujours à droite et à gauche, Marcus essaie de sortir un maximum, faire du sport, de la randonnée, de la danse et du théâtre. Admiratif de l’art photographique, il n’hésite jamais à aller, de temps à autre, voir une expo (quand c’est possible, évidemment). Ce qui lui permet de puiser une certaine inspiration pour ses shootings, qui sont pour lui thérapeutiques (les voyages également, son dernier était à Malte), ainsi qu’un moyen « de se regarder autrement et de s’assumer ». 

Découvrez également : La constellation, un lieu de convivialité LGBTQI+ simple et bien savant

Approchant de la moitié de son existence, l’aide-soignant continue d’évoluer. « On n’est jamais réellement accompli. Certes, je le suis plus qu’il y a dix ans, mais je le serai encore plus, à l’avenir. », estime-t-il. Sur le volet sentimental, l’homme de 42 ans est célibataire et vit très bien la situation. « J’ai été en couple pendant dix ans, je ne tiens pas à l’être à nouveau aujourd’hui. », confie-t-il, sans mentionner vers quel bord son coeur balance. « Contrairement à beaucoup de gens, je ne ressens pas ce besoin. », ajoute le Toulousain. Cela mérite d’être clair… Enfin, pour l’instant. 

Marcus

Son message aux lecteurs de Qweek :

« Quel que soit votre physique, votre âge, n’hésitez pas à faire des photos, à solliciter des professionnels pour des shootings. C’est une démarche très enrichissante dans le développement personnel, dans les rencontres et dans la confiance, au-delà des diktats de la beauté du corps parfait (tablettes, etc.). »

Plus d’infos :

Retrouvez aussi l’article sur Marcus dans le précédent numéro de Qweek disponible en ligne sur Calaméo.

Les mags en ligne

href="https://www.pride.be/fr" target="_blank">

Vous serez intéressé par :