Depuis plus de 20 ans, Stéphane Lamart défend avec force les animaux par le biais de son association. Très investi sur le terrain, l’activiste fait tout son possible pour que leur bien-être devienne LE sujet chez tous et toutes. En plein débat politique autour de cette cause, il voit ainsi le résultat de longues années d’engagement.
LE SECOURS, AVANT TOUT !
Fer de lance dans les missions de son association, Stéphane Lamart vient
en aide aux animaux en danger, en France et dans le monde. « 100 000 chiens et chats sont [en effet] abandonnés et tués en toute impunité, chaque année. », avance-t-il pour justifier la légitimité de ses actions.
À ce titre, le militant a notamment recueilli neuf chiots orphelins, âgés de deux mois et demi, dans son refuge à Aunay-sur-Odon (Bretagne), en février dernier. Sur le terrain, il intervient dans les lieux où les cas de maltraitance se produisent, en particulier dans les espaces d’hébergement. Et ce, allant parfois jusqu’à prendre des risques. « Une fois, un homme s’est jeté sur moi et m’a étranglé.
Elle a même lâché ses bêtes pour m’attaquer. », se souvient-il, lors d’un déplacement. Suivant le sauvetage des animaux, Stéphane Lamart les amène dans l’une de ses structures qu’il possède, en Ardèche, en Bretagne ou bien en Normandie. Après cette étape, la prise en charge des besoins et des soins se fait grâce aux donations et legs des personnes sensibles à la cause.
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Ce soutien s’accompagne parfois de demandes spécifiques : création/financement d’un habitat, lutte contre la maltraitance, etc. « Récemment, un adhérent [lecteur de Garçon Magazine, NDLR] nous a contactés pour céder une maison en province afin qu’elle serve de refuge. », confie Stéphane. En cela, l’association fait tout son possible pour honorer les requêtes des donateurs. « On utilise l’argent en bons pères de famille, on est transparent, les comptes sont approuvés chaque année. », précise-t-il.
UNE VOIX DE TAILLE
Quand il ne sauve pas les animaux, Stéphane Lamart joue un rôle majeur sur les volets politique et juridique. Au sein des tribunaux, notamment, ses récentes interventions ont permis l’application d’une justice à la hauteur des faits reprochés. En février 2021, le parquet de Calais a ainsi condamné un jeune homme à sept mois de prison ferme et à l’interdiction définitive d’avoir une bête, suite à l’abandon de son chien en août 2018.
Lors de la présentation du projet de loi visant à encadrer les conditions de
vie animales, à l’Assemblée nationale, l’association Stéphane Lamart a pu peser dans les débats. Fin janvier, elle a remarqué des problèmes dans l’article 3 de la réforme sur les critères de détention d’animaux de compagnie par les familles d’accueil.
En cause, le recours à ce service (la famille d’accueil, NDLR) est le principal atout des organisations locales pour qu’elles pérennisent leurs actions. Pour ces raisons, Stéphane Lamart a adressé des amendements complémentaires au rapporteur de la loi, le député Loïc Dombreval.
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